Les lanceurs Soyouz stockés dans le MIK à Sinnamary.
Les éléments du lanceur sont acheminés en train du centre spatial de Samara à Saint-Pétersbourg, puis embarqués sur des navires en direction du port de Dégrad des Cannes. Ils empruntent ensuite la route nationale 1 (RN1) pour rejoindre le site de lancement situé à 18 km de Sinnamary et 27 km de Kourou. Cependant c’est une nouvelle version de Soyouz qui est développée en Guyane. Elle sera capable de placer deux fois plus de tonnes (3 au total) en orbite géostationnaire que depuis Baïkonour au Kazakhstan ou Plesetsk en Russie. La raison de ce gain ? La situation privilégiée de Sinnamary, située à la latitude de 4,5° nord, contre 54° nord pour Baïkonour. Proche de l’équateur, le lanceur russe profitera d’un effet de fronde lié à la vitesse plus élevée de rotation de la terre (1.662 kilomètres/heure à Sinnamary, contre 1.168 à Baïkonour). Sa masse au décollage est de 308 tonnes, sa hauteur est de 42,5 mètres et elle comporte 4 étages, dont le mélange est uniquement constitué de kérosène et d’oxygène.